Symon Henry

Symon Henry est venu·e nous lire son recueil de poésie L’amour des oiseaux moches (2020).

Pourquoi se réduire à une chose si l’on peut être plusieurs, s’exprimer en une seule langue si l’art propose plusieurs langages, pourquoi s’enfermer si l’on a les capacités à faire briller toutes ses facettes ? Québécois·e d’origine égyptienne, Maisi-Nour Symon Henry (*1985) compose, peint, fait des installations, écrit de la poésie : ses œuvres célèbrent la transmédialité et créent un univers où chaque langage artistique en appelle un autre, est complémenté par un autre. 

Ses partitions graphiques ont été interprétées par l’Orchestre symphonique HSO Stuttgart, l’Ensemble SurPlus, le Nouvel Ensemble Moderne, Joseph Petric ou Kasia Kadlubowska. Son travail visuel a fait l’objet d’expositions chez Gham & Dafe, au Livart, à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, ainsi qu’au Palazzo Ducale di Lucca.

En 2016, i·elle publie son premier recueil de poésie, son corps parlait pour ne pas mourir, ainsi que son premier livre de partitions graphiques, voir dans le vent qui hurle les étoiles rire, et rire. En 2020 s’ensuit le recueil poético-sonore L’amour des oiseaux moches (2020, finaliste aux Prix  littéraires du Gouverneur Général et au Prix Émile-Nelligan). Actuellement et après une résidence d’écriture à la Maison de la littérature du Québec en 2021, i·elle travaille sur le recueil Khawal (= mot égyptien qui signifie une personne que j’aime, mais aussi tapette = insulte).

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